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Anima, Tome 2 Illusions

Terhae s’endort.
Une bête rôde à la recherche des enfants.
Guidés par Lekhal le Sans-Attache, les jeunes appelés s’enfoncent dans le désert, où sont enfouies leurs plus grandes peurs. De leur côté, les Élus et les mages remuent ciel et terre pour comprendre la calamité qui frappe les peuples de Terhae.
Alors que la Malédiction progresse, chacun devra se confronter à ses propres illusions. Ce n’est qu’à cette condition qu’ils pourront
défier les nombreux dangers qui menacent
la Quête de l’Anima.

 Il y a des ouvrages qui, comme des boomerangs, ne nous quittent jamais vraiment. Anima agit comme un baume, nous nourrit l’âme, et nous ouvre à l’univers. Si le premier tome déployait lentement ses charmes, le seconde nous immerge dans un torrent d’action et d’aventure. Cette quête initiatique s’étend bien au-delà de la recherche de son Anima, elle inclut également une introspection, une exploration de la profondeur de son être et la reconnexion à ses valeurs intrinsèques. La relation forte entre Lekhal et les enfants m’a impressionné et illustre un message crucial pour notre époque moderne sur l’interconnexion de tous les êtres. Honnêtement, j’ai trouvé ce livre fascinant, il sonde nos émotions, nos doutes, nos peurs, et nos douleurs secrètes et c’est avec élégance que Mary Sara nous entraîne habilement dans son épopée où les descriptions et les paysages émerveillent. La plume de l’auteur reste hypnotique et douce,  et nous plonge dans un univers onirique. Vivement le tome 3 !

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Ashwood

aux Éditions du chat noir

« Pendant que nous nous dirigions vers la serre, j’admirais le cadre de métal rouillé, les vitres cassées et les planches ravagées par le temps. Tout était vieux et usé, mais il y avait quelque chose d’exceptionnel là-dedans. Savoir que tout ici racontait une histoire et que cette histoire avait été oubliée faisait résonner quelque chose en moi. »

Ashwood est un récit à l’ambiance sombre et gothique, destinée à un public young adult. L’histoire fluctue entre rêve et existence, et enveloppe le lecteur d’une brume énigmatique. Les premiers chapitres m’ont captivée : l’idée d’un hôpital psychiatrique en ruines et mon enthousiasme pour l’urbex, le concept m’avait séduit. Notons aussi que la couverture a un attrait visuel indéniable. À mi-chemin, cependant, l’essor narratif faiblit et plonge dans l’invraisemblance. La narration visuelle de l’auteure atténue considérablement la dimension horrifique. Du point de vue mythologique, la juxtaposition des rêves, des mythes slaves et des sciences m’ont embrouillé l’esprit. La trame narrative s’éparpillait dans tous les sens sans parvenir à créer un réel fil conducteur. Willow m’a semblé trop effacée, et les personnages manquaient de profondeur selon moi. Cette lecture en demi-teinte pourrait bien charmer un auditoire adolescent…

NB : Je n’aime pas émettre un avis négatif sur un livre car je sais que le travail d’un auteur est long et fastidieux. Chaque lecteur a sa propre perception, sa sensibilité. Certains livres sont encensés par d’autres, mais ils ne m’ont pas touché, peut-être parce que c’était pas le bon moment ou parce que je ne faisais pas partie du public visé. Pour vous faire votre propre opinion, lisez-le.